La machine à laver
Nous vivons en plein coeur d’une période marquée par les plus grands défis environnementaux, climatiques, et par conséquent sociaux, auxquels l’humanité doit faire face. La crise de la covid 19 n’ayant en rien arranger, les phénomène d’isolation et d’individualisme que beaucoup veulent aujourd’hui voir disparaitre. Cette situation alarmante de plus en plus présente dans le quotidien des individus, un mouvement de révolte se fait sentir contre le système passif, notamment chez les plus jeunes générations. Des zones de rencontre appelées « tiers-lieu » voient le jour et laissent entrevoir un avenir plus éco-responsable et basé sur la solidarité, l’idée de communauté. Le concept même d’un éco-système implique la participation citoyenne. En effet, l’apprentissage d’un nouveau mode de vie, de consommation, d’approvisionnement, de déplacements, ne se fait pas de façon superficielle, en bénéficiant uniquement d’un service dit « propre ». Les citoyens sont désireux de s’engager durablement dans un lieu qui leur ressemblent et qu’ils considèrent vraiment, comme un lieu de vie.
C’est suite à ce constat et un mode de vie personnel qui s’approche de l’idée de consommation plus responsable que j’ai décidé de dédier mon projet de fin d’étude à l’implantation d’un lieu pluriel alternatif à Lyon.
Le tiers-lieu que je créé se positionne comme étant pluriel, solidaire et écologiquement responsable. Ce lieu alternatif est engagé dans un fonctionnement totalement respectueux de la transition écologique et de son environnement. Il place ses visiteurs et membres au centre de son activité, leur laissant la possibilité d’être maître du lieu, tout en prouvant à chacun qu’un autre mode vie, plus responsable, est possible. L’échange, le partage et la solidarité sont des piliers de sa philosophie. Le crédo d’un lieu tel que celui-ci est de toujours tout réutiliser au lieu de reconstruire, recréer. S’implanter dans un lieu laisser à l’abandon sonne donc comme une évidence.
